Un homme d’affaire en villégiature vient déposer une plainte pour meurtre. Il affirme avoir découvert dans son hôtel le corps d’une jeune femme poignardée. Mais le commissaire de police a des méthodes d’investigation toutes personnelles…
En hommage à l’oeuvre du peintre Pat ANDREA
⭐ Grand Prix du festival du court-métrage / Clermont-Ferrand 1982
⭐ Prix du syndicat des producteurs
⭐ Prix Orcep
FICTION
Année : 1980
Durée : Seize minutes
Support : 35mm couleur
Distribution
Michel Piccoli (Morrandi), Dominique Fano (Halshby), Pat Andrea (lui-même), Rebecca Pauly (la fausse morte)
Scénario : Gilles Taurand et Frédéric Compain
Dialogues : Gilles Taurand
Image : Erwin Huppert
Cadreur : Pierre Gautard
Assistants caméra : Philippe Fleury, Jean-Louis Cavalan
Électricien : Richard Ganem
Décor : Jean-Denis Compain
Scripte : Aude de La Forcade
Son : Jean-François Auger
Perchman : Robert Aumeunier
Montage : Christophe Loizillon
Maquillage : Michèle Tassi
Photographe de plateau : Michel Sibra
Script : Aude de La Forcade
Musique : Groupe LÔ (Denis Cuniot, Pierre Sauvageot, Genevieve Cabanne, Luc Le Masne)
Mixage : Jean-François Auger
Assistants réalisateur : Annie Findji, Christophe Loizillon, Michel Evrard, Denis Cuniot
Production : Les Films du Lagon bleu (Baudoin Capet) / G.L.P.P (Guy Lainé)
Produit par Baudoin Capet
Tournage : Septembre 1980 à Paris (en studio)
Diffusion sur T.F.1 / A2 / Canal +
En avant programme de « Il faut tuer Birgitt Hass » de L. Heyneman.
« Un seul décor, deux personnages suffisent à Compain pour multiplier les fausses pistes, les rebonds, les glissements du récit ; chaque image suscite son énigme, chaque réponse un nouveau secret. Mais dans ce jardin aux nombreux sentiers qui bifurquent, où l’on s’amuse beaucoup, sans jamais en rire vraiment, des névroses modernes, de l’impossibilité à s’exprimer ou des suspectes origines de la création artistique, la mise en scène maintient le cap et l’unité. Machine de très haute précision, elle distille un détachement, une sobriété presque hautaine, qui évoque la griffe du fameux bouddha hispanique auquel un Piccoli jubilant achève aussi de renvoyer. DU CRIME CONSIDERE COMME UN DES BEAUX-ARTS, conforme à son intitulé, a déjà la sérénité féroce des vrais classiques. »
CINÉMATOGRAPHE – Philippe Carcassonne
« Un joyau d’intelligence et de pureté formelle »
LA REVUE DU CINÉMA – Juillet 82 – Gilles Colpart
« Une mise en scène éclatante »
LIBÉRATION – Jean-Jacques Bernard
« Réalisation originale et bien enlevée »
LA VOIX DU NORD – Gérard Goutieri
« Curieux et percutant »
LE FIGARO – Michel Nuridsany
« Un film plein d’humour et brillamment mis en scène »
JEUNE CINÉMA – Bruno Fritsch
« Frédéric Compain (réalisateur plus tard d’un unique et très intriguant long métrage, Résidence surveillée), nous entraîne ici dans un univers insolite. Images lisses, puis craquelées, comme du papier sulfurisé qui sort du four. Brûlantes. »
TÉLÉRAMA – Philippe Piazzo
Voir le court-métrage sur Dailymotion
http://www.ina.fr/video/I09218967
Émission « Le jeune cinéma français de court métrage » – le 20 août 1981 sur TF1
Avec Robert Enrico, Michel Piccoli & Frédéric Compain
Robert ENRICO dans une émission consacrée au court métrage, présente le réalisateur Frederic COMPAIN : sa carrière, ses différents films dont « Les discours du maître » et son inspiration en ce qui concerne le film d’aujourd’hui, « Du crime considéré comme l’un des beaux-arts « .Après la diffusion du film, un peu fantastique, Michel PICCOLI rejoint Frédéric COMPAIN et Robert ENRICO sur le plateau de l’emission et parle du l’intérêt et du plaisir qu’il a pris à jouer dans ce film (le court metrage est une façon plus économique de faire du cinema qu’il défend) et à travailler avec le jeune réalisateur. Tous deux parlent de leur rencontre, de la manière dont s’est déroulé le tournage et de la difficulté concernant la distribution, la diffusion de films un peu « marginaux ». (INA.fr)