Le peintre hollandais Pat Andrea voyage en Patagonie. Il découvre par hasard, dans un bar de la Cordillère des Andes, le journal intime de Joachim Bruce, un mystérieux peintre hollandais qui a fait le même voyage avant lui. Guidé par le journal, Andrea part sur les traces de Bruce. Mais qui était Bruce ? Dans le désert, les voix se mêlent. Récits d’exils. Souvenirs de réfugiés. Discours de conquérants. Complaintes amères et solitaires que semble avoir repris à son compte le Hollandais errant. Comme s’il n’était pas un mais cent à la fois. Comme s’il était à l’image de cette Patagonie, réservoir de mythes mais aussi chambre d’écho du monde entier : à la fois italien, gallois, espagnol, allemand, hollandais, français…
FICTION
Année : 1985
Durée : Une heure six minutes
Support : 16mm couleur
« Brebis perdue viens sur mes épaules car aujourd’hui je suis non seulement ton pasteur mais aussi ton paturage »
Gongora (cité par J.J Saer dans « les grands paradis »)
Distribution
Pat Andrea
Et Alfredo Saadi (père de Joachim), Hugo Arizmendi (gardien du phare), Raul Rodrigues (Joachim adolescent), Lucio Peralta
Scénario : Frédéric Compain
En collaboration avec Juan José Saer
Et la complicité de Pierre Devert
Montage : Catherine Quesemand
Assistants montage : Nathalie Chenivesse, Diego Mas Trelles
Image : Jacques Pamart
Assistant caméra : Willy Behnish
Électricien-machiniste : Daniel Jaime
Prise de son et mixage : Jean-Pierrre Laforce
Texte dit par Pat Andrea
Assistant réalisateur : Hugo Arizmendi
Musique originale : Jacques Davidovici
Responsable de la production à Buenos-Aires : Tino Lutteral
Atelier de production INA : Suzanne Caralp, Maria Pesci
Régie : Martine Durand, Alejandra Lutteral
Production : I N.A / CIVA / CNC / Antenne 2
Producteur exécutif : Frank Verpillat
Directeur de production : Michel Chansart
Chargée de programme : Muriel Rosé
Tournage : Août 1985 en Argentine (Provinces de Chubut, Santa Cruz, Terre de Feu)
Remerciements : Le gouvernement de la province de Chubut, Santa Cruz, Terre de Feu (Patagonie – République Argentine) et M. le Vice-Gouverneur Juan Carlos Altuna, Ronald Filmore, Jorge Punjavi, Jorge Blanco, Carlos Bimboni, Bernard Faucher, Cesar Gonzales, Gabriel Ruiz, Quelo Morales, Ricardo Ferera, Michel Perrin, M. Poylo, Milena Poylo, Jean-Marc Tissier, Monica Musto, M. Miglioranza, Dc Mario otels, Roberto Mori, Baudoin Capet, Guy Lainé, Christian Gandon, Adam Jungman, Bruce Chatwin. Jean Delaborde, Georges Dana, Envar El Kadri, Djamila Olivesi, Laura Joltac, Sonia Ruiz Palmer, Aerolineas Argentinas.
Ainsi qu’à : Diana Moneta, Hector Morini, Laura Mas Trelles
Première diffusion : 17 Juillet 1986, Antenne 2, 21h 40.
©C.I.V.A / I.N.A / 1985
« Voici quelqu’un qui a un regard et qui joue habilement entre documentaire et fiction. L’I.N.A est cet excellent producteur de « Journal de Patagonie », exemple remarquable d’une politique d’auteur. »
ELLE
« Avec « Journal de Patagonie », Frédéric Compain approfondit un travail qu’il avait commencé avec « Buenos-Aires allers et retours ». Le jeu consiste à poursuivre un but fictionnel à travers le réel et l’imaginaire qui peut naître de rencontres fortuites ou provoquées. »
L’HUMA-DIMANCHE – Anne Calvet
« Avec le peintre Pat Andrea devenu acteur, Compain construit une oeuvre picturale grande comme une fresque. »
L’HUMANITÉ
« Un voyage fascinant, un film sincère. »
TÉLÉ-POCHE
« La beauté fière et sauvage de ce pays est superberment filmé. Le spectateur se perd un peu dans les chemins de traverse-mémoire-coeur-tête du Hollandais errant qui entend des voix dans le désert. Il reste qu’on est séduit »
L’ÉVENEMENT – Colette Boillon
« Un journal de voyage qui ne ressemble à aucun autre. Le simple documentaire tourne au conte fantastique… Un documentaire fictif qui renouvelle le genre en donnant au tourisme académique un ton narratif et une dimension romanesque. »
LE FIGARO – Dominique Borde
« Journal de Patagonie » pour rêver… Belles images très personnelles d’un ailleurs ou mythes et réalité se confondent… »
RÉVOLUTION – Michèle Levieux
« Longue errance, le peintre s’emmêle les pinceaux, sombre dans un délire mental qui suit les sentiers archibattus du qui-suis-je-où-vais-je. »
LE MATIN – H.M
« Un voyageur entraîné à travers les paysages sublimes de l’Argentine par l’obsession de retrouver Joachim Bruce, un peintre hollandais, son frère d’origine et d’art. Dans cette deuxième réalisation de Compain consacrée à l’Argentine, la fiction s’est imposée dans le documentaire. Des images-tableaux à couper le souffle… Une heure magique…
LIBÉRATION – Soda
« Merveilleusement filmé. »
LE PELERIN – Odile Champlain
« Une quête mi-réelle, mi rêvée pour ce grand amoureux de l’Argentine »
LA DÉPÊCHE DU MIDI