Montoneros, une histoire argentine

Documentaire / 1997 - 1h40

Une histoire des Montoneros, bras armé des jeunesses péronistes dans les années 70-80 en Argentine.

 

Pour Alejandra, Balthazar & Antonin.

 

DOCUMENTAIRE
Année : 1997
Durée : Une heure quarante minutes

Avec (par ordre d’apparition à l’écran) :

Jorge Born, Rodolfo Galimberti, Ignacio Velez, Cacho el Kadri, Roberto Baschetti, Martin Caparos, Juan-Manuel Abal Medina, Mario Firmenich, Miguel Bonasso, Norma Kennedy, Monica Berger, Dona Rosa Suarez, Juan Romero Victorica, Alfredo Bisordi, Juan José Saer, Roberto Cirilo Perdia

et

Raul Alfonsin (ancien Président de la République), Carlos Altamirano (sociologue), Juan-Carlos Torre (sociologue), Graciela Fernandes Meijide (sénateur), Julio Santucho (avocat), Graciela Daleo (militante), Gustavo Gonzales (journaliste), Mariano Grondona (journaliste), Victor Hugo Morales (journaliste), Ricardo Kirshbaum (journaliste), Silvia Naishtat (journaliste), Silvina Walger (journaliste), Diego Goldberg (photographe), Hugo Ramos, Patricia Walsh, Juan Gelman (poète), Otto Vargas (secrétaire général du PCR), Gregorio Levenson, Tato, Lidia Ferreira, Julio C. Strassera (Procureur Général du procès des militaires), Monseigneur Hesayne (homme d’église), Francisco Scilingo (Capitaine de corvette).

Scénario : Frédéric Compain
Avec la collaboration de Francis Huertas

Consultant : Hugo Santiago
Entretiens : Frédéric Compain et Francis Huertas
Montage : Ruben Korenfeld, Christine Aya, Loic Renault
Image : Andres Silvart
Assistante caméra : Isabel Hardoy
Image additionnelle (France) : Pierre Boffety
Musique originale : Daniel Goldberg
Son : Javier Salinas, Jean-Louis Garnier, Yann Lalau-Keraly
Assistants réalisateurs : Francis Huertas (en Argentine) Andres Jarach (en France)
Régie : Carla Maglio
Machiniste : Orilo, Mingo Kainer
Chauffeur : Nessy Cohen
Transcriptions : Inés Bravo
Texte dit par Frédéric Compain (version 1)
et Jean-Claude Dauphin (version 2)
Conformation : Yannick Legoaec
Mixage : Roger Dupuis
Directeur de production : Yvonnick Le Fustec
Assistants production : Juliette Bunuel, José Fruttero
Administration de production : Hoang Le Van, Valérie Messonnier
Direction juridique : Eliane Couprie, Caroline Thibault
Post production : L’Envol

Archives : Difilm, Roberto di Chiara, Collection Graciella B.Garcia Romero, Canal 13, Nemesio Hector Juarez, le journal « Noticias ».

Remerciements : César Strocio, Lucas Guanini, Eugéne Carrère, Pagina 12, La Nacion, Clarin, Richard Gillespie, Silvia Sigal, David coco Blaustein, Tino Lutteral. Et l’ambassade de France à Buenos-Aires, Monsieur Jean Mendelson, Paul Dijoud, Aldo Herlaut, Jean Portande, Miguel A de Godoy, Guillermo Stein, Alberto Diaz, Horacio Verbisky, Ariane Lecouteur et Olivier Morel.

Une co-production : Dune – Chantal Bernheim, Eve Vercel et Robert Nador / La Sept Arte.
Unité de programme : Thierry Garrel
Chargé de programme : Pierre Merle

Dans le cadre de la collection d’Arte « Grand format »

En association avec l’Envol

Avec la participation du Centre National de la Cinématographie

Et avec le soutien de la Procirep.

Tournage : Juillet 1997 à Buenos-Aires et Cordoba (Argentine), novembre 1997 à Paris.

©Dune-La Sept Arte- 1998.

« Les Montoneros revendiquaient l’héritage du mythique général Perón et s’engagèrent dans la lutte armée. Ils furent massivement exterminés -mais pas seulement eux- durant la dernière dictature (1976-1983). Pour creuser ce passé brouillé, Frédéric Compain part d’une couverture d’un journal local, hautement symbolique des temps nouveaux: Rodolfo Galimberti, un des ex-leaders Montoneros, aux côtés de Jorge Born, membre éminent de l’oligarchie. Ils viennent de s’associer alors que, en 1974, le premier organisa le rapt du second, qui recouvra la liberté contre 61 millions de dollars. La plus forte rançon au monde jamais extorquée. Comment en est-on arrivé là? Contrairement à ses autres documentaires qui suivent volontiers les méandres de la mémoire individuelle, Frédéric Compain entend, cette fois, faire oeuvre d’historien et régler son compte à la folklorisation de cette nation traumatisée. A travers les archives et les témoignages d’une extrême densité, il démonte l’ambiguïté des relations entre les Montoneros et le vieux général dont ils se réclamaient de son exil madrilène à sa mort. Éperonne par ses propres interrogations et une indignation latente, il débroussaille délicatement mais avec détermination l’épais réseau de contradictions, de non-dits, de sous-entendus des images d’hier et des mots d’aujourd’hui et parvient à renouer les fils d’une histoire refoulée »
Agnès Bozon-Verduraz – Télérama

« Excellent connaiseur des rives du Rio de la Plata, Compain dévide cette histoire complexe avec passion… »
Gérard Thomas – LIbération

« Restituant avec vigueur les principaux faits marquants de ce pays … un nouvel éclairage sur la sombre histoire de l’Argentine »
Karine Nakache – Le Nouvel Obsevateur

« Son excellent documentaire fait revivre le marché de dupes passé entre les révolutionnaires et le vieux caudillo… »
Dominique Dhombres – Le Monde

« Un récit rigoureux et exaltant »
Emmanuel Berretta – Le Point

« Una pelicula realmente exceptional »
Horacio Verbitsky – Canal America

Sur le tournage de « Montoneros, une histoire argentine » – Andres Silvart & Frédéric Compain

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